Fagus sylvatica

Fagus

Fleurs mâles chatons subglobuleux, longuement pédonculés, à écailles très petites, pénicillées au sommet, caduques ; la bractéale à 5-6 lobes. Etamines 8-12 saillantes, insérées au fond de l’involucre, sur un disque glanduleux ; anthères bilobées. Fleurs femelles renfermées dans un involucre accrescent, urcéolé, à 4 lobes, soudé extérieurement avec un grand nombre de bractées linéaires, inégales, Calice à tube soudé avec l’ovaire, à limbe libre, allongé, lacinié. Ovaire trigone, à 3 loges, à un ou deux ovules ; styles 3, filiformes, stigmatifères latéralement. Involucre fructifère capsuliforme induré, s’ouvrant en 4 valves mollement épineuses,renfermant , entièrement 1-3 fruits. Fruit (faine) trigone, terminé par les divisions piliformes du calice, uniloculaire, ordinairement monosperme ; péricarpe coriace, velu intérieurement. Cotylédons irrégulièrement plissés en dedans, fortement cohérents. Arbre de haute futaie, à feuilles simples, à fleurs paraissant avant les feuilles.

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Fagus sylvatica L.

Hêtre

Fagaceae

Description de De Pouzolz

Arbre à écorce unie, blanchâtre ou grisâtre.
– Feuilles nombreuses, brièvement pétiolées, ovales, aiguës ou un peu acuminées, lâchement dentées ou sinuées, ciliées sur les bords, coriaces, d’un beau vert, glabres et luisantes en dessus, à nervures parallèles, pubescentes-soyeuses saillantes en dessous, glabres en vieillissant.
– Fleurs jaunâtres ; les mâles à pédoncules grêles, pendants ; les femelles à pédoncules robustes, dressés, tous pubescents, ainsi que les pétioles.
– Fruit brun, luisant, trigone, à 3 angles tranchants.
– Bourgeons lancéolés, glabres, luisants.
– Cotylédons aériens, larges, réniformes, un peu échancrés au sommet, nacrés en dessous.

Cet arbre connu les noms vulgaires de fau, de fayard ; en patois. faou. On retire de son fruit connu sous le nom de faine, une huile bonne à manger et pour ‘éclairage ; ses feuilles sont une nourriture pour les animaux, excepté pour le cheval. Le charbon de son bois sert pour la poudre à tirer ; c’est de son bois qu’on fait les rames des bateaux. Les menuisiers, les ébénistes, les charrons, les tourneurs, les fermiers et les sabotiers en font un grand usage. C’est un assez bon bois de chauffage.

Observations de De Pouzolz

Hab. sur les montagnes granitiques de l’Aigoual, de l’Espérou, de Concoule, et à la Chartreuse de Valbonne.
Fl. avril-mai ; fr.juillet-août.

Herbier Gustave CABANES

– Bois de l’Aigoual : 15 août 1902
– Bois au Minié (Le Vigan) 2 septembre 1874 (L.Anthouard)
– L’Aigoual, à partir de 950 m, jusqu’au sommet : 17 août 1901
– Culture ornementale (var. laciniata), Nîmes : 23 juin 1906
– Bois aux environs de la Sereyrede : septembre 1895
– Camprieu : 6 septembre 1894

Herbier LOMBARD-DUMAS

– La Brou (Bréau), bois à 1000 m d’altitude : 13 juin 1858 (Diomède)
– Bois de la route de Montals sur l’Espérou : 13 juillet 1860
– Bois du versant nord de l’Aigoual, à Cabrillac (Lozère) : 19 août 1877
– La Brou, commune d’Arphy : 18 juillet 1862

Observations SESNNG

– Mas de la Barque : 27 avril 2017
– Lac des Pises : 27 mai 2017
– Forêt de Valbonne : 11 juillet 2020